Ça y est, après une attente interminable et plusieurs reports de date de sortie, Assassin’s Creed Shadows est enfin disponible. L’occasion pour beaucoup de joueurs d’enfin le découvrir, mais aussi pour d’autres de cracher leur venin sur les développeurs. Pour protéger ses employés, Ubisoft ne compte pas prendre les choses à la légère.
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Assassin’s Creed Shadows débarque enfin entre polémiques et grosses attentes
Si vous avez suivi toute la longue période de développement de Assassin’s Creed Shadows, vous savez que son histoire n’a pas vraiment été celle d’un long fleuve tranquille. Alors que l’optique d’un Assassin’s Creed au Japon féodal avait de quoi satisfaire énormément de joueurs, l’annonce du duo de personnages principaux a fait l’effet d’une bombe en plein milieu de la communauté. En effet, le fait d’avoir la possibilité de jouer Yasuke (le célèbre samouraï noir dont le contexte est débatu par les historiens mais qui a déjà été intégré à beaucoup de jeux et autres productions culturelles auparavant) n’a pas plu à tout le monde, entraînant de facto une vague de polémiques au fondement souvent bien raciste.
Mais même sans parler de cette fameuse polémique autour de Yasuke, dire qu’Assassin’s Creed porte un lourd fardeau serait un euphémisme. Après plusieurs échecs de la part d’Ubisoft (Skull and Bones, Star Wars Outlaws, Avatar Frontiers of Pandora…), beaucoup de joueurs se demandent si la formule fétiche de l’éditeur ne commence pas à être un peu trop redondante. Sachant que la licence Assassin’s Creed fait partie des meilleures ventes d’Ubisoft (Valhalla étant même leur jeu vidéo le plus vendu à ce jour), Shadows risque bien de faire office de point de contrôle pour l’avenir de l’éditeur. Si pour quelque raison que ce soit vous hésitez à l’acheter, nous vous renvoyons vers notre test complet qui pourrait bien vous aiguiller.
Ubisoft lance un plan anti-harcèlement pour protéger ses développeurs
Dans un tel contexte, il est évident que les développeurs ne vivent pas une vie facile. Après deux reports de date de sortie et un dernier mois qui s’est visiblement fait dans une ambiance de crunch (selon les sources de BFM Tech & Co), les choses ne risquent pas de s’arrêter de si tôt même si le jeu se vend bien. En effet, suite aux nombreuses polémiques qui entourent Assassin’s Creed Shadows et à la libération de la parole raciste et haineuse que l’on peut observer ces dernières années sur Internet comme dans le débat public, on peut malheureusement s’attendre à ce que les développeurs de chez Ubisoft subissent une vague de harcèlement de plein fouet. Mais cette fois-ci, l’éditeur semble bien vouloir protéger ses développeurs.
Selon un article de BFM Tech & Co, les développeurs ont notamment reçu pour conseil de “ne pas afficher sur les réseaux sociaux qu’(ils) travaillent chez Ubisoft pour éviter le harcèlement”. En plus de cette stratégie de surface, l’éditeur aurait mis en place un plan anti-harcèlement à l’initiative de la branche canadienne. Une équipe serait alors chargée de surveiller les réseaux sociaux et pourrait “agir rapidement en cas d’attaque ciblée”. Enfin, un soutien juridique et psychologique a également été promis aux salariés, ce qui pourrait signifier que des avocats seraient prêts à intervenir en cas de harcèlement de la part des internautes ou des joueurs en général. On espère que cela suffira à protéger celles et ceux qui pourraient subir ce genre d’attaques, ou mieux encore, qu’il n’y en ait pas du tout.