Un joueur découvre la véritable fin de Donkey Kong après 44 ans en exploitant un glitch inédit

Titre original : Après 44 ans, il réussit une prouesse dans ce jeu vidéo d'arcade incontournable...

Plus de 44 ans après la sortie du jeu, un joueur a enfin réussi à aller au-delà de ce qu’on pensait être la fin de la version arcade de Donkey Kong. C’est une découverte majeure pour l’un des titres les plus importants de l’histoire du jeu vidéo.

Non, la vraie fin de Donkey Kong n'était pas celle que l'on pensait et tout le monde se trompait depuis plus de 44 ans. C'est l'incroyable découverte de l'internaute Kosmic qui a publié une vidéo montrant qu'il avait réussi à aller au-delà du 22ème niveau du jeu d'arcade, chose qu'on pensait jusque-là impossible. Rassurez-vous, on vous explique comment il est parvenu à dépasser cette limite pour découvrir la vraie fin de Donkey Kong.

Une barrière infranchissable pendant un demi-siècle

Pour bien comprendre pourquoi le 22ème niveau de Donkey Kong était considéré comme la "fin" du jeu, il va falloir un peu de contexte. Dans Donkey Kong, le score sert aussi de timer et une fois à 0, c'est Game Over. Au départ, il est fixé à 5000 et la somme augmente à mesure que l'on progresse dans les niveaux pour atteindre un palier maximal de 8000. Toutes les deux secondes, on perd 100 points et le but est de finir le stage le plus vite pour ne pas mourir et faire le plus grand score. Pour déterminer le score à chaque niveau, la machine fait le calcul suivant : (numéro du niveau x 10) + 40, puis en ajoutant deux zéros à la somme. Problème, Donkey Kong est un jeu 8-bit, ce qui veut dire que le titre ne peut compter que jusqu'à 255 et qu'au-delà, cela reboucle pour revenir au départ. Ainsi, 256 équivaut à 0, 257 à 1 etc...

Avec tout ça en tête, le niveau 22 donne donc en calcul (22 x 10) + 40 =260, soit une somme incompréhensible pour le jeu qu'il interprète comme 4. Au premier tableau, on n'a que 400 points de timer ce qui offre huit secondes pour atteindre Pauline, ce qui est tout simplement impossible. Ainsi, pendant 44 ans, le stage 1 du niveau 22 était considéré comme le Kill Screen de Donkey Kong, soit la "fin" de ce jeu pourtant infini. Cette limite est restée infranchissable pendant près d'un demi-siècle jusqu'à ce que l'internaute Kosmic finisse par la briser.

La vraie fin de Donkey Kong découverte 44 ans plus tard

Dans une vidéo d'une demi-heure, Kosmic explique qu'il a réussi à exploiter un glitch que tout le monde pensait inutile pour dépasser le stage 1 du niveau 22 et arriver à la vraie limite du jeu. Récemment, un speedrunner du nom d'Andrew G a découvert un bug qui permet de monter sur une échelle cassée alors que cela est sensé être impossible. Pour se faire, il faut appuyer sur haut et bas à des intervalles très précis ce qui permet de monter à l'infini, même là où il n'y a pas d'échelle. Pourquoi ? Parce que Jumpman ne peut descendre que là où se trouvent les coordonnées d'une échelle et vu qu'une échelle cassée n'en fait pas partie, on peut donc grimper à l'infini. À l'aide de cette technique, Kosmic réussit à terminer le niveau en huit secondes et voit pour la première fois la suite du jeu.

Il arrive au tableau dit "des tartes" qui est la suite logique car passé le niveau 5, le jeu propose systématiquement le même ordre de tableau. Après pas mal de difficultés, il réussit à le passer pour atteindre l'écran d'après où il peut à nouveau exploiter le bug de l'échelle cassé. Ensuite arrive le stage dit "des ressorts" dont il vient encore à bout car Donkey Kong envoie des ressorts lentement. Enfin, on retrouve le tableau des barils qui demande énormément de chance pour être franchi à cause d'un timing très précis qui dépend de la fréquence à laquelle Donkey Kong envoie les barils. Mais quelle est la vraie limite de Donkey Kong ? Et bien c'est le niveau d'après, celui dit "des rivets" où il faut faire tomber Donkey Kong. Vu le temps imparti, Kosmic n'arrive à toucher que six rivets sur huit. Ainsi, c'est donc 5 écrans après le début niveau 22 que se trouve la vraie limite de Donkey Kong. Et cette fois, on imagine difficilement comment elle pourrait être dépassée !