Kingdom Come : Deliverance est à n’en pas douter le RPG de ce début d’année 2025. Le titre développé par Warhorse Studios est parvenu à surpasser en tous points son aîné tout en conservant les singularités d’une saga à part dans le paysage vidéoludique contemporain. Afin de garantir une immersion totale au XVe siècle, les développeurs vont intégrer dès le mois de mars un mode hardcore qui pourrait bien vous tuer avant même d’avoir pu jouer.
Un mode vraiment hardcore
Le mois de mars 2025 est marqué en Bohême par l’arrivée d’un mode hardcore sur Kingdom Come : Deliverance 2 inspiré de celui du premier opus. Si vous êtes en quête d'immersion, ce dernier est fait pour vous tant il vous plonge au cœur du Moyen-Âge du XVe siècle. Il n’est plus question ici de traverser aisément les régions de Trosky et Kuttenberg à l’aide du voyage rapide, ou encore de compter sur les points cardinaux et votre position indiquée sur la carte. Pour vous rendre à un endroit et vous situer, il va falloir crapahuter et faire preuve d’observation en trouvant des points de repères au sein des environnements.
Il est même possible de vous complexifier l’aventure avant même de jouer en sélectionnant divers traits négatifs tels qu’un mal de dos, le somnambulisme ou encore la timidité, ce qui impacte l'élocution d'Henry de Skalice. Dans Kingdom Come : Deliverance premier du nom, il était même possible (et cela arrivait plus souvent qu’on ne le croit) de mourir lors de la création du personnage. Un écran décrivait alors la manière dont vous êtes passé de vie à trépas dans une société médiévale qui ne vous pardonne rien, pas même une simple coupure ou une balade à cheval. A la rédaction de JV, nous espérons que cette petite attention des studios Warhorse sera de retour dans Kingdom Come : Deliverance 2 tant elle faisait le charme de son aîné.

Le RPG phénomène de 2025
La rédaction de JV ne s’est pas trompée en accordant à Kingdom Come : Deliverance 2 la note de 16/20. Le RPG de Warhorse Studios brille par son “immersion totale dans le Moyen-Âge”, “un royaume de Bohême beau à couper le souffle”, “des combats techniques inspirés des arts martiaux médiévaux”, “une durée de vie exemplaire” et ses mécaniques de jeux de rôle. Nous lui reprochons cependant “une réalisation trop scolaire”, des bugs et autres problèmes techniques, “un système de sauvegarde contraignant” et “des séquences “scriptées” moins inspirées et frustrantes”. Malgré ces quelques défauts vite oubliés face à ses innombrables qualités, KCD2 s’est vendu à 2 millions d’exemplaires en moins d’un mois dont 1 million le jour de sa sortie.