Réalisé par le génie Bong Joon-ho et porté par un Robert Pattinson étincelant, Mickey 17 s’impose déjà comme le film de science-fiction le plus attendu de l’année après avoir réalisé un excellent démarrage.

Mickey 65 000

C'est l'un des événements cinématographiques majeurs de ce début d'année. Après six ans d'absence, Bong Joon-ho revient enfin en salles avec un tout nouveau projet. Le cinéaste, qui a reçu la Palme d'Or pour Parasite en 2019, quitte cette fois sa terre natale pour retourner travailler avec Hollywood et proposer aux spectateurs Mickey 17, un long-métrage de science-fiction complètement barré, mais toujours aussi engagé.

Adaptation du roman Mickey7 d'Edward Ashton, Mickey 17 raconte l'histoire de Mickey Barnes, un jeune homme naïf qui va littéralement dédier sa vie à son entreprise, alors que celle-ci utilise son patrimoine génétique pour le cloner chaque fois qu'il succombera lors de ses différentes missions.

Le pitch délirant de ce projet, le retour de Bong Joon-ho derrière la caméra et sa collaboration avec Robert Pattinson sont autant d'arguments qui ont déjà convaincu de nombreux spectateurs. Comme l'a rapporté Première, Mickey 17 a signé un excellent démarrage en France en enregistrant plus de 65 000 entrées pour 471 copies le jour de sa sortie, le 5 mars dernier.

Un nouveau succès

Mickey 17 marque donc un nouveau succès en France pour Bong Joon-ho, alors que son précédent long-métrage avait enregistré 55 000 entrées le jour de sa sortie. C'est aussi le meilleur démarrage du cinéaste pour l'un de ses films en anglais, alors que Snowpiercer : Le transperceneige avait démarré à 40 000 entrées, Okja n'ayant pas bénéficié d'une sortie en salles, mais plutôt d'une diffusion par Netflix. Succès commercial pour le moment, mais aussi succès critique. Là encore, Mickey 17 s'en sort très bien. Sur AlloCiné, le film a reçu une note presse de 3,6/5 pour 38 critiques et une note spectateurs de 3,7/5. C'est très bon, mais notons tout de même que c'est légèrement inférieur au reste de la filmographie de Bong Joon-ho.