Le tournage du deuxième film Kaamelott s’est enfin achevé, mais le plus gros du travail reste à faire. En attendant sa sortie, retour sur une influence majeure d’Alexandre Astier, qui a marqué l’univers de la saga.
La quete du graal reprend
Clap de fin pour le tournage du deuxième film Kaamelott, toujours dirigé par Alexandre Astier. Le réalisateur a enfin achevé le travail, après 100 jours, comme il l’a annoncé ce mois-ci sur Instagram. Cependant, cela ne veut pas dire que le long-métrage est fini. Il reste encore la plus grosse partie : le montage et évidemment la post-production. Il faut dire que la barre est haute puisque le premier film avait ébloui les fans avec ses visuels magnifiques, peu courants dans le cinéma français.
Il faut que tout soit prêt pour le 22 octobre, date de sortie de la première partie dans les salles de cinéma. On y retrouve à nouveau Arthur, tiraillé entre ses responsabilités à la Table Ronde et son rôle de roi, qui le pèse encore. Le royaume de Kaamelott devra renaître de ses cendres, surtout après la quasi-destruction du château et le règne de Lancelot. En attendant, on revient sur cet autre film qui a bercé Alexandre Astier et qui a fortement inspiré Kaamelott.
Du Clint Eastwood dans Kaamelott
Plusieurs fois, notamment lors d’une vidéo de Konbini ou d’une rencontre avec ses fans, Alexandre Astier a évoqué le film Impitoyable (Unforgiven), le chef-d’œuvre de Clint Eastwood, qu’il considère comme une référence majeure dans la construction narrative de Kaamelott - Premier Volet. “L’écriture est magistrale”, a-t-il déclaré en expliquant avoir adoré la construction du héros et de son antagoniste. Il cite l’archétype de « l’ange de la mort », où un personnage tente d’échapper à son passé avant d’être inexorablement rattrapé. "Le type voulait se retirer, et en fait il est obligé de faire un dernier coup." À l’image de William Munny, l’ex-tueur incarné par Eastwood, Arthur pensait avoir définitivement abandonné son trône, mais se voit contraint de revenir à Kaamelott, malgré lui.
Il tient tout de même à préciser que si, oui, il s’inspire de Unforgiven, cela ne se voit pas forcément dans le récit. “C’est caché sous le pont, c’est surtout un truc d’ingénieur.” Ce sont avant tout les thèmes qui sont empruntés, mais pas forcément l’histoire. “Les anciens monstres vous tirent par les bretelles et vous ramènent. C'est ce qui se passe dans la quasi-majorité de ces films-là. Et c'est le cas de Kaamelott." Avec ce qui s’est passé dans la fin du premier film, Arthur a poussé le premier domino qui fera tomber tous les autres derrière. Comme malgré lui il s’est à nouveau impliqué dans le récit en s’en prenant à Lancelot, il sera obligé de continuer son chemin vers la reconstruction de Kaamelott. Cependant, pour ça, il va falloir attendre la sortie de la première partie du second film, qui consistera sûrement à rassembler une nouvelle équipe de chevaliers plus ou moins efficaces.