Il y a quelques jours à peine, le film Bastion 36 est enfin arrivé sur Netflix. Une occasion en or pour les amateurs de polar de découvrir le dernier film d’Olivier Marchal, connu pour son autre film 36 quai des Orfèvres. Mais si le film marche très bien sur la plateforme, sa réalisation n’a pas été de tout repos…
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Bastion 36 vient d’arriver sur Netflix
Si vous en avez marre des comédies françaises et autres drames familiaux que le cinéma français produit en chaîne, et que vous êtes plutôt du genre à préférer des polars à la limite du film d’action, vous connaissez certainement le réalisateur Olivier Marchal. Ancien inspecteur de police, ce cinéaste s’est notamment fait remarquer grâce à son film 36 quai des Orvèfres sorti il y a un peu plus de 20 ans. Depuis, on lui doit également les séries Braquo et Pax Massilia, et plus récemment, le film Bastion 36.

Sorti directement sur Netflix le 28 février dernier, Bastion 36 est un nouveau polar français réalisé par Olivier Marchal. Adapté du roman Flics Requiem de Michel Tourscher, il raconte l’histoire de Antoine Cerda, un capitaine de la B.R.I. qui se voit être muté à la B.A.C après une sanction de l’Inspection générale. Mais un an après s’être éloigné de ses anciens collègues, deux d’entre eux se font tuer et un troisième est porté disparu. Prenant les choses en main, Antoine prend la décision d’enquêter lui-même sur l’affaire.
Olivier Marchal ne garde pas un très bon souvenir du tournage…
Quand on regarde les prises de position publiques d’Olivier Marchal, on remarque vite que le réalisateur français n’a jamais vraiment eu la langue dans sa poche. Un trait de caractère que l’on comprend facilement vu sa vie passée, mais qui ne semble jamais vraiment l’avoir quitté. Et en bon habitant de Marseille (du moins la moitié du temps, selon ses propres mots), autant dire qu’il n’a pas vraiment apprécié le tournage de son film Bastion 36 à Paris. Dans une interview accordée au magazine TéléLoisirs, il raconte :
Paris, je viens de faire 13 semaines de tournage, ça a été l’enfer. L’agressivité, la crasse, la violence des gens, le cynisme… On s’est fait agresser, foncer dessus…. C’est devenu impossible Paris, c’est une ville totalement déshumanisée. Plus jamais de ma vie je tournerai à Paris.

Une description assez alarmiste qui dépeint Paris de façon bien moins agréable que la série Emily in Paris, bien qu’on ne puisse pas vraiment dire qu’une description soit plus authentique que l’autre. Concernant Bastion 36, malgré la présence de quelques têtes connues au casting (Victor Belmondo, Yvan Attal, Soufiane Guerrab…), le film ne semble pour le moment pas vraiment plaire aux spectateurs. En effet, si on peut tout de même souligner le fait qu’il ait réalisé l’exploit de se hisser au sommet du Top des films les plus regardés sur Netflix ces derniers jours, sa note moyenne attribuée par les lecteurs de Allociné ne dépasse pas le 2,4/5. Si vous voulez vous faire votre propre avis, il ne vous reste plus qu’à faire un tour sur Netflix.