James Cameron va sortir son troisième film Avatar un peu plus tard cette année. Après 13 ans d’attente avant le deuxième opus, il n’aura fallu que 3 années pour voir ‘‘Fire and Ash’’ dans les salles. Mais un problème de longue date persiste : l’intelligence artificielle.

Pas d'intelligence artificielle

Lors d'une session de questions et réponses en Nouvelle Zélande, James Cameron aurait déclaré qu'un générique prévenant qu'"aucune IA générative n'a été utilisée dans la réalisation de ce film" interviendrait après les logos de 20th Century et Lightstorm dans le film Avatar : Fire and Ash. Le multiple vainqueur aux Oscars avait à coeur de rassurer les fans sur la qualité de sa saga phare, qui compte deux de ses films dans le top 3 des plus gros succès du box-office mondial. En effet, dans d'autres interviews, James Cameron a déjà parler de l'intelligence artificielle et de leur impact dans le cinéma.

Le combat de James Cameron

C'est un combat de longue date qu'a entrepris James Cameron. Il avait déjà fait la remarque il y a bien longtemps. "Je vous ai prévenus en 1984, et vous n'avez pas écouté" a-t-il déclaré aux micros de CTV News en 2023. Par la suite, il a avoué ne pas croire que l'intelligence artificielle générative pourrait un jour émouvoir un public. "Je ne crois pas personnellement qu’un esprit désincarné qui ne fait que régurgiter ce que d’autres esprits incarnés ont dit - sur la vie qu’ils ont eue, sur l’amour, sur le mensonge, sur la peur, sur la mortalité - et qu’il rassemble le tout dans une salade de mots et qu’il le régurgite (...) puisse émouvoir un public." a-t-il dit. Il conclut en parlant de l'aspect humain qu'il faut pour faire ressentir des émotions. "Il faut être humain pour écrire cela. Je ne connais personne qui envisage même de faire écrire un scénario à l’IA."

Nicolas Cage en renfort

Après avoir remporté le prix du meilleur acteur dans un film pour Dream Scenario lors des Saturn Awards de ce dimanche, l'acteur Nicolas Cage a tenu a glissé un "petit" mot. Après avoir félicité et remercié Kristoffer Borgli pour sa réalisation, il a balancé "Mais il y a un autre monde qui me dérange aussi. (...) C’est ce qui se passe en ce moment même autour de nous tous : le nouveau monde de l’IA.". Il affirme par la suite ne pas vouloir laisser les robots manipuler les acteurs même un peu, "Nous ne pouvons pas laisser cela se produire.".

Alors que des films s'aidant de l'intelligence artificielle, tels que The Brutalist ou Emilia Pérez, ont été nommés aux Oscars, la question se pose : Le cinéma peut-il se servir de l'intelligence artificielle ?