Richard Gere, connu pour son rôle dans Pretty Woman, est écarté de tous les projets de blockbusters et c’est dû à un événement datant de 1993. Cela dit, la vedette n’a pas l’air de s’en plaindre.

Fin de carrière ?

Richard Gere n’est pas à plaindre en termes de succès. L’acteur a notamment incarné l’une des têtes d'affiche de Pretty Woman (1990) et de Chicago (2002). Et c’est lors 'un événement de 1993 que tout a basculé pour lui. C’est l’année où la vedette intervient aux Oscars pour présenter les nommés. Il a profité de ce piedéstal pour dénoncer l’occupation chinoise au Tibet. Il a avoué au Hollywood Reporter en 2017 que sa position politisée a refroidi les studios hollywoodiens qui souhaitaient travailler avec lui. Il raconte qu’un réalisateur chinois indépendant s’est senti obligé d’annuler sa présence au casting à cause de cela. L'acteur et le scénariste se sont d’ailleurs entretenus via ”un appel secret sur une ligne sécurisée", selon les dires de Gere.

Pour ses propos, Richard Gere est non seulement éloigné des plus gros studios de production, mais il a aussi été banni de la cérémonie des Oscars (même s'il a pu y assister à plusieurs rerpises), et été interdit de visite sur le territoire chinois. Une situation qui ne semble pas l’affecter plus que cela.

J’ai été assez connu pendant les trois décennies précédentes. Je peux me permettre maintenant de faire de plus petits films. - Richard Gere

Malgré tout, il reste une icône

Même si R. Gere est beaucoup moins visible qu’avant, il continue d'être tout aussi actif qu'autrefois. C’est juste que ses participations concernent des productions plus discrètes. À l’âge de 75 ans, il joue encore dans des films, dont Oh, Canada diffusé au dernier festival de Cannes en mai dernier. Le comédien fait très régulièrement des apparitions à la télévision, que ce soit aux États-Unis, dernièrement chez Jimmy Fallon, ou à l’étranger, comme en France où il a participé à une interview sur C à vous pour la promotion de Oh, Canada il y a deux mois. 

En dehors du monde du cinéma, l’acteur s’engage dans des actions humanitaires telles que l’aide aux migrants qui risquent leur vie dans les eaux de l’île de Lampedusa. C’est au travers de sa fondation, la Gere Fondation que le comédien agit en soutien à la cause tibétaine, un pays avec qui il partage la pratique du bouddhisme. En 2008, il a d'ailleurs appelé au boycott des Jeux Olympiques de Beijing.