Pixar lance sa première série originale "Gagné ou Perdu" sur Disney+ après le succès de Vice-Versa 2, avec une note de 91% sur Rotten Tomatoes.

Titre original : Après avoir gagné 1,7 milliards $ au cinéma, Pixar offre aux abonnés Disney+ cette exclu "universelle" notée 91%

Si vous appréciez Disney ou que vous avez des enfants autour de vous, il est fort probable que vous ayez déjà passé du temps devant les productions Pixar. Le studio d’animation à succès continue sa route et, en ce moment, c’est une série télévisée originale qui nous est proposée.

Pixar : une machine à succès

Pixar Animation Studios, généralement appelé Pixar, est un studio de cinéma officiellement créé en 1984. La société produit tout d'abord des courts-métrages, mais signe rapidement avec Disney pour créer le tout premier long-métrage intégralement réalisé en images de synthèse. Le film sort en 1995, et il s'agit tout simplement de Toy Story. Le retentissement est énorme, et le studio se remet très rapidement au travail. En 30 ans, ce ne sont pas moins de 28 films Pixar qui ont été diffusés, et on ne compte pas les spin-offs et autres productions destinées à la télévision.

Le rythme est effréné et il n'est pas rare de lire des témoignages évoquant les difficiles conditions de travail au sein des studios d'animation. Après 1001 Pattes, Toy Story 2 et Monstres & Cie, Pixar dévoile successivement Le Monde de Nemo, Les Indestructibles, Cars, Ratatouille, Wall-E, ou encore Là-Haut. Disney a rapidement flairé la bonne affaire et a racheté le studio en 2006 après 11 ans d'un partenariat quasi-exclusif. Chaque film attire énormément de monde en salle et même pendant la pandémie, les films parviennent à devenir l'objet de discussions entre les spectateurs. Certains films fonctionnent évidemment moins bien que les autres mais, hors COVID-19, tous ont été rentables.

Même Buzz l'Éclair, pourtant maltraité par la critique et les fans, a généré plus de 225 millions de dollars au box-office. Récemment, Pixar a connu son plus grand succès avec Vice-Versa 2, qui a généré 1,7 milliard de dollars dans le monde. Son niveau de rentabilité pour Disney ? 845 %. De quoi permettre à Pixar d'avoir les mains un peu libres et de produire d'autres œuvres. Jusqu'à là, Pixar n'avait pas joué avec le feu, créant des séries et des courts-métrages dérivés des films à succès.

Après avoir gagné 1,7 milliards $ au cinéma, Pixar offre aux abonnés Disney+ cette exclu "universelle" notée 91%

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Gagné ou perdu, la première série originale signée Pixar

Avec Gagné ou Perdu, Pixar tente le coup du programme original, et les premiers épisodes sont à retrouver sur Disney+ depuis le 19 février. Pensée en huit épisodes, cette série suit les traces d'une équipe de softball mixte, avec des histoires compréhensibles à tout âge et par toute la famille. Chaque épisode concerne un personnage en particulier, avec un développement scénaristique qui les lie entre eux.

On parle d'enfants plus sûrs d'eux que d'autres, de parents "hélicoptères" (surprotecteurs) et même d'un arbitre en mal de reconnaissance et d'amour. Réalisée, écrite et produite par Carrie Hobson et Michael Yates sous la supervision de David Lally, Gagné ou Perdu devrait permettre à Pixar d'adapter ses productions afin de gagner en souplesse sur le format et la méthode de diffusion. Décalée pour faire de la place à la série dérivée de Vice-Versa 2, Rêve Productions, la série Gagné ou Perdu avait créé quelques remous en Amérique du Nord lorsque THR a révélé qu'une intrigue secondaire liée à la transidentité avait été coupée au montage.

Disney avait alors communiqué en expliquant que la série s'adresse à un public jeune et que certains sujets doivent être abordés par les parents selon leurs termes et au moment jugé adéquat. Quoi qu'il en soit, Gagné ou Perdu reçoit un accueil critique exceptionnel, les spécialistes évoquant des personnages touchants et drôles qu'on a envie de soutenir à travers un récit plein de tendresse mêlant sport, enfance et parentalité. Sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, Gagné ou Perdu profite d'un Tomatometer de 91 % et d'un Popcornmeter (spectateurs) de 96 %.