Un an plus tard, Palworld continue de cartonner. Mais il ne faut pas oublier que Nintendo a intenté un procès contre le développeur du jeu, Pocketpair.

Des chiffres si incroyables ?

Un an plus tard, il en est où Palworld ? Eh bien, ça a l’air d’aller : le 19 février, Pocketpair, le studio derrière ce fameux “Pokémon avec des flingues”, a annoncé avoir franchi la barre des 32 millions de joueurs à travers toutes les plateformes (PC, Xbox Series et PS5). Un très gros chiffre qui a de quoi faire des jaloux, mais qui représente une baisse de régime significative par rapport à l’an dernier. En effet, le 22 février 2024, un mois après la sortie du jeu sur Steam et Xbox, Palworld affichait déjà 25 millions d’adeptes. Il aura donc fallu 1 an pour que le jeu de survie, craft et de chasse aux monstres attire 7 millions d’utilisateurs supplémentaires, ce qui est tout à fait normal, puisque les semaines qui suivent la sortie d’un jeu correspondent toujours à son plus gros temps fort commercial.

Bientôt la 1.0 et un procès aux fesses

Dans tous les cas, la poule aux œufs d’or de Pocketpair n’a clairement pas dit son dernier mot. Pour rappel, le titre, qui est à ce jour toujours en accès anticipé, est arrivé en septembre dernier sur PS5, soit quelques mois avant la sortie de la grosse mise à jour Feybreak, en décembre (nouvelle zone, nouveaux Pals, nouvelles armes, etc). La suite du programme, c’est le endgame puis bien sûr la 1.0. À la base, Pocketpair avait annoncé que Palworld resterait environ 1 an en accès anticipé, donc la release officielle ne devrait bientôt plus tarder.

Donc, tout va bien dans le meilleur des mondes ? Pas vraiment : il ne faudrait pas oublier le procès intenté par Nintendo contre Pocketpair, pour violation de brevets (notamment liés à la capture de créatures et à leur comportement). Récemment, on apprenait que 22 des brevets déposés par Big N aux Etats-Unis (sur 23) avaient été rejetés, ce qui semble dessiner une sortie favorable pour le papa de Palworld. Mais en fait, pas du tout. En fait, Nintendo cherche ici à breveter et donc protéger ses idées de design de Pokémon, et c’est une démarche qui passe par un tas de paperasses complexes où sont exposées des revendications tantôt larges, tantôt plus précises. Sauf que la firme japonaise a tout le loisir de déposer d’autres brevets et de les voir être validés à un moment ou à un autre… Cette affaire est donc loin d’être terminée !