Le président des États-Unis prévoit de taxer plusieurs pays fortement, dont la Chine. Cela pourrait avoir des conséquences sur le prix de certains produits, dont celui de la Switch 2 : le président de Nintendo vient justement de s’exprimer sur le sujet.
Une histoire de taxer qui fait froncer les sourcils
Cela fait un moment maintenant que Donald Trump déclare vouloir s'en prendre à plusieurs pays, notamment ceux qui importent le plus sur son territoire : le Canada, le Mexique et la Chine. Il a donc statué sur une forte augmentation des taxes douanières : les deux premiers pays vont connaître une hausse de 25%, tandis que celle de la Chine sera de 10%. Concrètement, cela veut dire qu'un revendeur qui souhaite revendre un produit entièrement fabriqué en Chine lui coûtera donc 10% plus cher, et qu'il serait donc logique pour lui de le revendre 10% aux USA pour compenser la perte.
Le hic, c'est que de nombreuses consoles de jeux vidéo sont fabriquées en Chine, dont une partie de la Switch, mais aussi de la Switch 2. Dans un cas de figure similaire, c'est l'avenir des jeux physiques qui est concerné puisqu'une majorité sont fabriquées au Mexique. Les jeux en boîte pourraient donc connaître une forte augmentation de prix aux États-Unis… avec le risque qu'il en soit de même pour les jeux dématérialisés, afin d'avoir une forme de parité.
Nintendo en pleine anticipation
Devant le risque évident (et même logique) que Nintendo soit impacté par ces taxes douanières, Shuntaro Furukawa, président de la firme, s'est vu questionné sur le sujet par Reuteurs. Il tient tout d'abord à nuancer, précisant que "la Nintendo Switch n’est pas seulement fabriquée en Chine, mais aussi dans des pays comme le Vietnam et le Cambodge. Nous prévoyons divers risques géopolitiques et élaborons des moyens d’y répondre." Il y a quelques années, Big N avait effectivement délocalisé une grosse partie de sa production pour échapper à ces mêmes taxes douanières.
Mais pour ce qui est de la chaîne implantée en Chine, Furukawa a bien déclaré que Nintendo "anticipait un certain impact", sans pour autant que cela ait un impact sévère sur les résultats financiers de cette année fiscale. En revanche, peut-être qu'à long-terme, les résultats varieront et c'est pourquoi le président a avoué "continuer d’observer les tendances et de réfléchir soigneusement à la manière d’y répondre." Affaire à suivre.