Un ancien développeur de Nintendo exprime ses regrets sur le développement de 'Zelda: A Link to the Past' et ses conséquences

Titre original : "Je n'étais vraiment pas ravi", cet ancien développeur de Nintendo regrette d'avoir travaillé sur l'un des meilleurs Zelda, on comprend pourquoi

Un ancien développeur de Nintendo aurait préféré ne pas travailler sur cet épisode de The Legend of Zelda. Vous allez voir, il a de bonnes raisons.

Vous aussi, vous aimeriez parfois vous effacer la mémoire pour redécouvrir complètement un jeu ? C’est - par exemple - ce que je me suis dit pour Zelda Breath of the Wild ou Elden Ring. Maintenant, imaginez un truc encore pire : vous êtes développeur et vous mourrez d’envie de découvrir le jeu sur lequel vous travaillez une fois qu’il sera terminé (autrement dit, comme n’importe quel joueur). Eh bien, c’est ce qui est arrivé à Takaya Imamura, qui a bossé chez Nintendo entre les années 80 et les années 2010.

Bas les Past

C’est dans une interview accordée au magazine Edge qu’Imamura, qui partage à présent son temps entre son manga Omega 6 et l’adaptation en jeu vidéo de ce dernier, est revenu sur sa carrière chez Nintendo. Et sur 30 ans de bons et loyaux services, il y a notamment un épisode qui l’a marqué : le développement de Zelda A Link to the Past, l’épisode phare de la Super Nintendo (sorti en 1991).

Pour être honnête, quand on m'a demandé de participer à l'équipe de Zelda, je n'étais pas vraiment ravi. Je n'en avais pas vraiment envie, et la raison était que je voulais profiter du jeu une fois terminé, en tant que joueur. Je me souviens encore de ce sentiment aujourd'hui.

"Je n'étais vraiment pas ravi", cet ancien développeur de Nintendo regrette d'avoir travaillé sur l'un des meilleurs Zelda, on comprend pourquoi

“Un stress post-traumatique”

Au-delà de cette petite frustration, Imamura évoque une production éreintante. “Le débuggage et l'assurance qualité étaient vraiment difficiles”, explique-t-il, toujours dans les colonnes de Edge. “Il fallait faire la même chose encore et encore”. L’un dans l’autre, le développeur a perdu l'envie de jouer à ce jeu qui l’attirait tant. “Même maintenant, si je me lance dans (Link to the Past, ndlr) pendant une minute ou deux, la sensation me revient. C'est comme un syndrome de stress post-traumatique ou quelque chose comme ça”. Pas de bol, c’est tombé sur LE jeu qu’il voulait faire à l’époque.