Sorti en 2010, le film d’horreur allemand Rammbock, réalisé par Marvin Kren, a été salué par la critique pour son originalité et son approche du genre zombie. Malgré un budget limité, le réalisateur parvient à créer une atmosphère claustrophobique efficace qui sert bien l’histoire. Le film a remporté le prix du meilleur film au Festival international du film de Vienne en 2010.
Un film d'horreur allemand sorti en 2010, intitulé Rammbock, plonge les spectateurs dans un Berlin ravagé par une apocalypse zombie. Réalisé par Marvin Kren, ce long métrage de 63 minutes, également connu sous le nom de Berlin Undead, a su captiver la critique, récoltant 88% d'avis favorables sur le site Rotten Tomatoes. Malgré cet accueil chaleureux, le film reste relativement méconnu du grand public. L'histoire de Rammbock suit Michael, un homme qui se rend à Berlin pour rendre ses clés à son ex-petite amie, Gabi, et tenter de sauver leur relation. Il découvre rapidement que la ville est en proie à un virus transformant les habitants en créatures cannibales. Pris au piège dans l'appartement de Gabi avec un plombier nommé Harper, Michael doit lutter pour sa survie tout en cherchant désespérément à retrouver son ex-compagne. Le film explore la manière dont les personnages gèrent l'épidémie, notamment en essayant de rester calmes ou en utilisant des sédatifs pour maîtriser temporairement le virus.
Marvin Kren, le réalisateur, travaille avec un budget limité, mais parvient à créer une atmosphère claustrophobique efficace qui sert bien l'histoire. Le film évite les effets gores excessifs, préférant se concentrer sur la tension psychologique et émotionnelle des personnages. La musique, composée par Marco Dreckkötter, Stefan Will, et Wolfgang Amadeus Mozart (pour la séquence finale avec le Requiem), renforce l'ambiance oppressante du film. Rammbock met en scène Michael Fuith dans le rôle de Michael, Theo Trebs dans celui de Harper, et Anka Graczyk dans le rôle de Gabi. Le casting comprend également Emily Cox, Andreas Schröders, et Brigitte Kren.
Des critiques positives pour Rammbock
Le film a été salué par la critique pour son originalité et son approche du genre zombie. Jim Vorel, du magazine Paste, l'a classé à la 27e place de sa liste des 50 meilleurs films de zombies, soulignant sa courte durée et sa capacité à s'éloigner des conventions du genre. Mike McGranaghan de Aisle Seat note que, bien qu'il y ait beaucoup de gore, le film se distingue surtout par son noyau émotionnel. Scott Weinberg de FEARnet souligne que le film utilise l'apocalypse zombie comme toile de fond pour une histoire d'amour, de perte, de loyauté et de trahison. Cependant, Alexandra Cavallo du Boston Phoenix trouve que, malgré les éléments classiques du genre (immeuble lugubre, sous-tons post-apocalyptiques, morts-vivants affamés), l'ensemble ne fonctionne pas complètement. Mike Scott du Times-Picayune, malgré des personnages sous-développés et une fin qui flirte avec le ridicule, reconnaît que le film réussit à condenser plus d'action et d'émotion dans ses 64 minutes que beaucoup d'autres films plus longs. Felix Vasquez Jr. de Cinema Crazed le qualifie de "méchante dose d'horreur pour quiconque est d'humeur pour une entrée de genre courte mais douce". Rammbock a remporté le prix du meilleur film au Festival international du film de Vienne en 2010. Malgré sa reconnaissance critique et son prix, le film n'a pas rencontré un large succès commercial, restant un joyau caché pour les amateurs de films de zombies.