Monstre sacré du cinéma, Harrison Ford apparaît évidemment dans le jeu vidéo Indiana Jones et le Cercle Ancien… et il apprécie tout particulièrement celui qui l’a remplacé, vocalement parlant.
Un joli tacle à l'IA
En décembre dernier, Bethesda a sorti Indiana Jones et le Cercle Ancien, proposant une aventure s'intercalant entre les films et se voulant être un véritable opus à part. De fait, nous y jouons une version rajeunie de l'archéologue, à laquelle Harrison Ford prête ses traits : en revanche, ce n'est pas lui qui le double puisqu'en français, c'est Richard Darbois (son comédien de doublage officiel !) et en anglais, Troy Baker, méga-star du milieu qui a déjà incarné Joel dans The Last of Us, Sam dans Uncharted 4, Higgs dans Death Stranding, Booker DeWitt dans BioShock Inifnite et bien d'autres encore.
S'entretenant avec le Wall Street Journal, Harrison Ford a notamment été questionné sur ce qu'il pensait de l'IA et sur la possibilité qu'il soit imité par une intelligence artificielle à l'avenir dans l'industrie culturelle. Ce à quoi l'acteur de 82 ans a répondu plutôt farouchement :
Vous n’avez pas besoin d’intelligence artificielle pour voler mon âme. Vous pouvez déjà le faire pour quelques centimes avec de bonnes idées et du talent. Baker a fait un travail brillant et il n’a pas fallu l’IA pour le faire.
L'IA, c'est jamais pour Harrison Ford
Recevoir des éloges d'Harrison Ford en personne pour l'interprétation de l'un de ses rôles les plus iconiques, il y a de quoi fier et pour lui, il y a bel et bien des possibilités d'assurer l'avenir sans IA. D'ailleurs, le comédien affirme qu'il ne cèdera jamais à l'intelligence artificielle :
Mon plan est de continuer à travailler derrière ce visage jusqu'à ce que je me fiche de ce qui se passe. Je vends cela pièce par pièce tant que je suis en vie. J'ai été rémunéré. Vous n'avez pas à vous inquiéter pour moi.
Rappelons que l'IA est justement au cœur du débat, que ce soit dans le cinéma comme le jeu vidéo avec de nombreux acteurs et actrices qui souhaitent se protéger face à l'utilisation de leur voix comme modèle d'entraînement, à des fins d'imitation.