Beaucoup d’icônes majeures du cinéma ont eu des rôles conséquents pendant les années 60, comme Julie Andrews avec “Mary Poppins”, ou Audrey Hepburn avec “My Fair Lady”. Cet acteur, lui, a commencé sa carrière à la télévision pendant cette décennie, et il est depuis devenu une grande star, toutes tailles d’écran confondues.
Les débuts d'une carrière prometteuse

De nos jours, beaucoup de personnes associent le nom de Kurt Russell à des productions très connues, et notamment des longs-métrages en collaboration avec Quentin Tarantino, comme Boulevard de la mort en 2007, Les Huit Salopards en 2015, et enfin Once Upon a Time... in Hollywood en 2019, ainsi que de nombreux films d'action. Difficile de dissocier Kurt Russell de sa carrière florissante au cœur du cinéma d'action, mais il faut savoir qu'en plus d'être un interprète assez polyvalent, l'acteur américain n'a pas toujours collé à ce profil.
Né en 1951 à Springfield, dans le Massachusetts, Kurt Russell est ce que l'on appelle de nos jours un nepo baby, son entrée dans le monde du cinéma ayant été facilitée par son père, Bing Russell, ancien champion de baseball qui a abandonné le sport pour devenir scénariste et acteur l'année de la naissance de son fils. Surtout connu pour son rôle dans la série Bonanza, la carrière de Bing Russell inspire son fils, qui débutera la sienne dès l'âge de 10 ans en apparaissant dans la série Le Fugitif. Mais c'est la série western Les Voyages de Jaimie McPheeters qui fera de lui une vedette, et qui lui permettra de décrocher un contrat de 10 ans avec Disney.
Une nouvelle image pour Kurt Russell

Après une dizaine d'années de bons et loyaux services, Russell décide de quitter Disney, espérant changer la réputation qu'il s'est forgée lors de cette collaboration. Mais il éprouve beaucoup de difficultés à s'éloigner de l'image d'enfant acteur et de jeune homme sympathique qu'Hollywood lui a jusqu'ici attribué, mais sa rencontre avec John Carpenter changera complètement la donne. Il interprète d'abord Elvis Presley dans le téléfilm Le Roman d'Elvis en 1979, et décide de travailler à nouveau avec Carpenter l'année suivante avec New York 1997, un thriller sombre et apocalyptique dans lequel il prête ses traits à Snake Plissken, un rôle qui a complètement changé la trajectoire de sa carrière.
Il continuera de collaborer avec Carpenter à plusieurs reprises, notamment dans le cadre de The Thing en 1982, un classique du cinéma d'épouvante, Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin en 1986, et enfin Los Angeles 2013 en 1996. Depuis, Kurt Russell est apparu dans de nombreux films notables, comme Tombstone, Bone Tomahawk, mais aussi la saga Fast and Furious, dans laquelle il campe le rôle de M. Nobody dans les septième, huitième, et neuvième films. Kurt Russell a même réussi à s'imiscer dans le Marvel Cinematic Universe avec Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2, où il incarne la planète vivante Ego, un rôle qu'il a également repris dans la série What If... ? diffusée sur Disney+.