Cela fait plus d’un an que GTA VI s’est montré pour la première fois, et on attend désormais des nouvelles de ce jeu dont la sortie est toujours programmée pour 2025. En attendant, le titre exerce déjà son influence, quitte à causer quelques soucis.

GTA VI : l'acronyme qui vaut déjà des milliards

Sortir un jeu est un entreprise compliquée, surtout dans une industrie qui publie près de 20 000 titres par an rien que sur Steam. Sur le PlayStation Store, un jeu a rapidement attiré l'attention en ayant pour nom raccourci GTA VI. Pourtant, rien à voir avec le jeu de Rockstar. Initialement présentée sous le nom de Grand Taking Ages VI, cette parodie prenait la forme d'une simulation dans laquelle les joueurs dirigent un studio de développement confronté aux défis du métier en partant d'un simple garage pour devenir une structure mondialement connue.

Cependant, l'aconyme et les visuels ont conduit Sony à procéder au retrait du titre sous la plateforme pour éviter toute confusion, évidemment recherchée, avec la superproduction de Take-Two. Vous pensiez que c'était la fin pour ce titre développé et édité par le studio Violarte ? Pas du tout, car le titre est désormais doté d'une page complète sur Steam. Pour arriver sur la plateforme de Valve, le studio a opéré un certain nombre de changements.

Le développeur, Violarte, a retiré le chiffre “VI” du titre et revu la présentation générale du jeu. La nouvelle page inclut des captures d’écran inédites, une bande-annonce repensée et une description actualisée mettant en avant son concept. Violarte a précisé avoir collaboré en amont avec l’équipe de validation de Steam, ce qui a permis un processus d’approbation plus fluide, à l’inverse des problèmes rencontrés sur le PlayStation Store.

La success story du début à la fin

Prévu pour juillet 2025, Grand Taking Ages espère également revenir sur le PlayStation Store, le développeur estimant que les changements opérés suffisent à dissiper toute confusion. Ils ont souhaité pousser la blague jusqu'au bout, ça n'a pas fonctionné, il faut donc revenir dans les clous. En attendant, le jeu parodique s’annonce comme une parodie de success story dans le jeu vidéo, invitant les joueurs à incarner un développeur débutant son histoire dans son garage, tout en affrontant fans mécontents, journalistes exigeants et délais serrés.

Bienvenue dans le premier simulateur de développement de jeux basé sur la réalité au monde, où vos rêves de créer le prochain chef-d'œuvre de jeu entrent en collision directe avec la réalité !

Commencez votre voyage dans le garage de votre mère (désormais officiellement un « incubateur technologique ») et progressez jusqu'à... eh bien, un garage légèrement meilleur !
Transformez-vous d'un développeur indépendant aux yeux étoilés en un guerrier caféiné del a programmation en luttant contre des délais impossibles, des bugs mystérieux et la tentation omniprésente d'ajouter « juste une fonctionnalité de plus ». Créerez-vous la prochaine sensation du jeu, ou votre projet rejoindra-t-il les salles sacrées des légendes « Coming Soon™ » ?

On parle notamment de transformer des bugs en fonctionnalités, de gérer une communauté, l'art de la communication, d'éviter le piratage des données et de se confronter aux impitoyables investisseurs. Toute la description, si elle présente également les mécaniques, se veut être une parodie des belles histoires qu'on nous raconte sur la naissance des plus grands studios et parodie tout ce qui entoure la production d'un jeu. Reste, au-delà de l'idée, à livrer un jeu convaincant et, pour cela, rendez-vous en juillet 2025. De son côté, le "vrai" Grand Theft Auto VI reste attendu quelque part cette année, même si de nombreux observateurs imaginent déjà un report à 2026, Rockstar n'ayant aucun scrupule à reporter un titre s'il estime que cela est nécessaire.