Impressions sur Assassin's Creed Shadows : Un monde ouvert immersif et un gameplay renouvelé, mais des doutes persistent

Titre original : Aperçu Assassin's Creed Shadows du 23/01/2025

La semaine dernière, nous vous avions donné rendez-vous ce jeudi pour vous partager nos nouvelles impressions sur Assassin’s Creed Shadows. À la différence du Summer Game Fest, en juin dernier, on a enfin pu poser nos mains directement sur le jeu, le temps de découvrir différents tronçons du jeu tels que le prologue, la région d’Harima au sein du monde ouvert ou encore un aperçu du fonctionnement du Repaire ! Comme vous allez le voir, il y a des éléments qui ont véritablement retenu mon attention à l’occasion de cet essai, mais aussi des craintes qui persisteront dans mon esprit jusqu’à la découverte de la version finale… Allez, on entame dès maintenant notre preview d’AC Shadows !

À l’image de la franchise Assassin’s Creed, je vais remonter le temps avant d’entrer dans le vif du sujet. En juin 2024, Assassin’s Creed Shadows se retrouve, aux côtés de Star Wars Outlaws, en tête d’affiche de l’événement Ubisoft Forward. À cette époque, on se dit que l’éditeur français a potentiellement deux joyaux entre les mains. Si, d’un côté, on a le temps de prendre en main les aventures de Kay Vess, accompagné de l’adorable Nix, ce n’est pas le même son de cloche pour Assassin’s Creed Shadows. Sur place, on a le droit à une présentation du gameplay de Naoe et Yasuke qui, au passage, nous permet d’avoir un avant-goût de ce nouvel open-world en plein coeur du Japon féodal de la fin des années 1500. Depuis cet instant, il y a pas mal de choses qui ont changé, ajoutant une pression supplémentaire sur les épaules de ce Assassin’s Creed Shadows. Aujourd’hui, le titre développé par Ubisoft Québec a modifié sa stratégie. Ayant déjà annoncé un report de plusieurs mois à la fin du mois de septembre, permettant de renforcer certains points du jeu dont les aperçus sur les réseaux sociaux ont été bien accueillis par la communauté, les équipes ont, dans une moindre mesure, grapillé quelques semaines pour peaufiner l’expérience. Le fameux petit coup de polish qui peut peser dans la balance et sur la réception du public à la sortie !

Assassin’s Creed Shadows est prometteur : j’y ai joué, son monde ouvert plus vivant que jamais et ses nouveautés de gameplay m'emballent, mais...

Alors qu’il courait vers la lumière en ayant pour objectif de sortir le 14 février 2025 - une date quasiment idéale au moment de symboliser la quête que vont entreprendre, presque main dans la main, les deux héros -, Assassin’s Creed Shadows a décidé de se faufiler entre ses gros concurrents du mois de février pour atteindre un calendrier à la fois plus favorable et plus cohérent. Dorénavant, le nouvel épisode, dont le cadre a toujours été l’un des grands fantasmes des joueurs de la licence, est prévu pour le 20 mars 2025. Quand on sait que l’un des principaux arguments de vente du jeu - à savoir son système de météo et de saisons dynamique - provient de cette vision des pétales de fleurs de cerisiers portés par le vent, on se dit que ce lancement, pile le jour du printemps, est finalement un joli clin d’oeil. Maintenant, en ce 23 janvier, nous sommes à un peu moins de deux mois de la sortie et on est en mesure d’évoquer plus en détail la première découverte du jeu, manette en main ! Durant notre essai, on a pu appréhender le prologue du jeu (sur lequel nous ne dévoilerons rien, pour vous laisser le plaisir de la découverte) avant d’être catapulté un peu plus loin dans l’aventure, à la fois pour profiter d’une portion (garantie sans spoilers) de l’open-world - la province d’Harima - et de personnages bien plus aguerris. D’ailleurs, dans la continuité de la présentation de l’Ubisoft Forward, on va commencer par revenir sur ce duo et sur l’alternance entre Naoe et Yasuke, deux éléments qui sont au cœur du gameplay !


Naoe et Yasuke, les deux facettes d’un gameplay renouvelé

Pour comprendre l'une des idées principales d’Assassin’s Creed Shadows, il faut jeter un œil aux précédents travaux du studio de Québec, notamment Assassin’s Creed Syndicate qui reprenait ce concept d’incarner deux personnages. Ici, l’idée est davantage assumée et l’on peut voir ce nouvel épisode comme une pièce : pile, c’est Naoe, et face, c’est Yasuke. Pour continuer sur cette métaphore, il faut comprendre que prendre en main cet opus, c’est un peu comme jouer avec cette même pièce qu’on manipule et que l’on triture. Ici, on peut changer de personnage si l’envie nous en prend, et il suffit d’une simple commande dans le menu pour effectuer ce changement. Lors de notre découverte du jeu et du studio, on a souhaité questionner Simon Lemay-Comtois, Associate Game Director, pour avoir le fin mot sur ce basculement entre les personnages au cours de l’aventure, et sa réponse fut claire. Durant 95% de l’aventure promise par Assassin’s Creed Shadows, on pourra incarner les deux personnages ou ne jurer fidélité qu’à l’un d’entre eux ; les 5% restants représentent les portions scriptées où le jeu nous impose Naoe ou Yasuke pour des raisons liées à l’intrigue.

Assassin’s Creed Shadows est prometteur : j’y ai joué, son monde ouvert plus vivant que jamais et ses nouveautés de gameplay m'emballent, mais...

Ceci étant dit, il faut bien comprendre que la complémentarité des deux personnages est l’un des éléments clés du jeu, et il serait dommage de ne pas s’en amuser. La principale raison, c’est parce qu’elle permet de renouveler le gameplay et de briser la routine imposée par le contrôle d’un seul protagoniste. On veut pénétrer dans une zone, un sanctuaire ou un château dans lequel l’ennemi s’est établi ? On prend Yasuke, histoire de faire le ménage sans prendre de gants. À l’inverse, si l’on préfère la jouer plus finement, exploiter la verticalité des lieux et se débarrasser de ses adversaires sans éveiller le moindre soupçon, on choisit Naoe. Lors de notre découverte plus approfondie des personnages - on doit dire qu’il a nous fallu un petit temps d’adaptation, notamment en raison des multiples améliorations dont ils disposaient déjà -, on a pu se familiariser avec le développement des arbres de maîtrise et l’utilisation de leur arsenal respectif. Ici, on retrouve donc trois armes pour Naoe : le kusarigama, le tantō (utilisé conjointement avec la lame cachée, typique de la licence) et le katana, ainsi que divers objets (kunai, shuriken, clochette, fumigène). Sur l’autre versant, la palette d’équipements de Yasuke est plus fournie avec la mise à disposition de cinq armes, deux dédiées au combat (l’arc Yumi et le fusil Teppo) à distance et trois pour les affrontements au corps-à-corps (le Naginata, le Kanabo et un Katana long). Comme pour sa compère, il peut utiliser de multiples objets et varier les munitions de ses armes longue portée.

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Plus qu’une promesse sur le papier, notre premier essai des personnages d’Assassin’s Creed Shadows démontre bien les efforts faits par Ubisoft pour essayer d'apporter un peu de variété dans le gameplay de la franchise. Sans aller jusqu’à nous forcer la main, on ressent que le titre tend à bousculer les habitudes que l’on pourrait rapidement prendre en incarnant tel ou tel personnage. Lors de notre essai, on s’est heurté à des passages où les talents de Naoe, davantage taillés pour exploiter la verticalité de certains lieux, étaient bien moins tranchants que le côté brute de décoffrage de Yasuke dont les finish moves sont souvent éclaboussants de violence. À côté de ça, pour développer leur potentiel respectif et titiller l’esprit tactique des joueurs, les équipements de nos deux héros (armes et armures) sont dotés d’aptitudes qui permettent de s’adapter en temps réel aux situations. Ici, on fait référence à une tenue de Naoe qui lui assure de faire plus de dégâts aux segments de vie des ennemis lors des assassinats aériens. Couplées aux compétences de certaines armes et à l’accroissement des arbres de maîtrise, cela étoffe les possibilités d’éliminations, à l’image du tantō qui permet de se débarrasser de deux ennemis en même temps. Vous l’aurez compris, pour profiter au mieux du gameplay, il faudra jongler avec ces petits éléments de customisation, sortes de builds, qui décuplent le potentiel de chaque héros, en tant que tel, et la complémentarité de leur duo.


Un monde ouvert qui monte d’un cran, ce AC Shadows paraît plus vivant que jamais

Maintenant que l’on en sait un peu plus sur la manière dont Naoe et Yasuke se complètent, tel un clin d’oeil au concept du inyo (équivalent dans la culture japonaise du yin et du yang), il est temps d’évoquer l’un des points les plus saisissants, à mon avis, de ce Assassin’s Creed Shadows : l’immersion promise par son monde-ouvert. D’une part, en termes de mise en scène, cela apporte un véritable plus. Pendant ma prise en main d’Assassin’s Creed Shadows, notamment lors du prologue, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que la scène que j’étais en train de vivre n’aurait pas été la même sans les effets météorologiques appliqués, et cette sensation s’est décuplée durant le reste de cette preview. Comme on le soulignait brièvement en préambule, l’idée de départ de cette fonctionnalité, selon les dires de Thierry Dansereau, interrogé lors de l’événement, provient de cette image des pétales de sakuras qui s’envolent sous l’effet du vent. Ainsi, plutôt que de se limiter aux effets de vent sur le décor (la poussière, les feuilles, l’herbe, les branches d’arbres), le cadre d’Assassin’s Creed Shadows est soumis au défilement des saisons, réglé à l'aide d'un minuteur in-game. Il ne faut pas oublier que ce nouvel opus est entièrement dédié aux consoles de nouvelle génération - et au PC, bien évidemment -, ce qui fait que les équipes ont eu le temps de développer cette technologie, ainsi que les performances du moteur Anvil, pour rendre le titre le plus immersif et éblouissant possible.

Assassin’s Creed Shadows est prometteur : j’y ai joué, son monde ouvert plus vivant que jamais et ses nouveautés de gameplay m'emballent, mais...

Le sentiment qui découle de cette fonctionnalité et que j’ai pu avoir en y jouant pour la première fois, c’est que l’on est face à un monde ouvert plus vivant que jamais, potentiellement l’open-world le plus saisissant de la franchise. Dans ce domaine, on sent les efforts fournis par Ubisoft pour offrir aux joueurs un monde ouvert immersif, dynamique et, surtout, beau. Il n’y a qu’à monter au sommet des plus hauts édifices du jeu et regarder autour de soi pour s’en rendre compte. D’ailleurs, c’est à cet instant précis que l’on observe également les changements faits par Ubisoft dans la façon d’inciter les joueurs à l’exploration. Ici, les équipes ont décidé d’abandonner l’aigle qui accompagnait notre héros ou notre héroïne et de prendre, en guise de base, le mode Exploration présent dans les précédents opus. L’idée consiste donc à conférer plus de liberté aux joueurs, à les rendre plus autonomes et les pousser à aller découvrir par eux-mêmes ce qui peut se cacher à droite à gauche. Certes, on retrouve toujours la présence de certaines icônes pour piquer cette même curiosité mais ceux-ci nous ont paru bien moins fournis et intrusifs qu’à l’accoutumée, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Qui plus est, il se dégage une atmosphère qui nous pousse à prendre notre temps, à profiter des paysages, à observer le train de vie des PNJ et à constater l’évolution du comportement de la faune et la flore, qu’il s’agisse des cultures dans les rizières ou des animaux qu’on nous demande parfois de surveiller dans le cadre de certaines activités annexes.

Assassin’s Creed Shadows est prometteur : j’y ai joué, son monde ouvert plus vivant que jamais et ses nouveautés de gameplay m'emballent, mais...

Ceci étant dit, au-delà d’être une promesse d’immersion visant à séduire le public, ces évolutions climatiques et météorologiques sont également là pour influencer les approches de gameplay. Si le cycle jour/nuit offrait déjà un terrain plus ou moins favorable aux séquences d’infiltration, les changements induits par la présence de la neige, de la pluie, de l’orage ou encore du froid et de la chaleur, pour ne citer que ces exemples, offrent de nouvelles perspectives d’approche face aux ennemis. Malgré l’harmonie de façade qui règne dans Assassin’s Creed Shadows, il ne faut pas oublier que le contexte du jeu nous place en plein cœur des querelles du Japon féodal de l’ère Sengoku. Certains extraits le montraient déjà, les phases d’infiltration ne seront pas les mêmes pour Naoe. Parcourir les toits enneigés lors d’une mission ou d’une zone à libérer n’est pas sans danger puisque la neige qui s’effondre peut attirer l’attention des ennemis. À l’inverse, en cas d’orage, le bruit environnant est un avantage dont Naoe peut tirer profit puisqu’elle sera moins contrainte de se rapprocher d’eux sur la pointe des pieds et de réduire le bruit qu'elle émet. On retrouve également ce manque de vigilance dans d’autres cas de figure, comme lors des périodes de froid, où les gardes sont moins alertes, ou au beau milieu de la nuit, où les ennemis peuvent s’assoupir et être plus vulnérables. Mine de rien, cette fonctionnalité a rendu cette découverte du jeu plus attrayante qu’on ne le pensait. Reste à savoir si la promesse de rafraîchir cycliquement le gameplay sera à la hauteur tout au long de l’aventure !


Assassin’s Creed Shadows porte bien son nom : après notre essai, il plane encore l’ombre d’un doute

Qu’on se le dise, on aurait pu s’inquiéter d’une prise en main si tardive sur cet Assassin’s Creed Shadows. Bien que l’on ait essayé une version « work in progress » du prochain jeu d’Ubisoft, on a ressenti que ce long report, sans compter le peaufinage actuellement en cours, a été bénéfique. Pour autant, il reste des zones d’ombre à propos de cet opus, même si notre expérience s’est avérée globalement satisfaisante lors des quelques heures allouées pour cet essai. Oui, il y a des idées fraîches de la part des équipes d’Ubisoft Québec pour apporter de la profondeur au gameplay (les deux types de personnage, les armes à disposition, les arbres de maîtrise, les capacités liées aux équipements) et aux piliers de la saga, mais on sent que les fondamentaux n’ont pas tant été chamboulés. Au bout de nos cinq, voire six heures de jeu, on a eu l’impression d'avoir déjà cerner les contours de certaines boucles de gameplay redondantes : les sanctuaires à arpenter pour en déloger les vils occupants, y récolter des ressources et s’accaparer le contenu de certains coffres ; les châteaux peuplés d’ennemis retors - pas toujours évidents à repérer ! - qui offrent des récompenses plus prestigieuses ; les objectifs de quête… En fait, si on salue l’articulation et la forme de l’open-world au sein de cet opus, on peut regretter le côté un peu trop attendu de la structure qui repose encore et toujours sur des zones à passer au peigne fin. Avons-nous eu une représentation complète de ce que le titre a à offrir ou d’autres surprises nous attendent-elles pour le test final ? Bien évidemment, il reste l’intrigue qui s’est à peine dévoilée et que les fans de la saga et des théories attendent au tournant, mais on appréhende l’effet de ces boucles de gameplay sur l’enthousiasme suscité entre le début et la fin de l’expérience. Si la majorité de la durée de vie repose sur les mêmes codes, il se pourrait que l’émerveillement d’AC Shadows ne dure qu’un temps pour une partie du public…

Assassin’s Creed Shadows est prometteur : j’y ai joué, son monde ouvert plus vivant que jamais et ses nouveautés de gameplay m'emballent, mais...

C’est bien dommage car, au vu des performances sur l’appareil dont nous disposions lors de la preview, Assassin’s Creed Shadows s’annonce comme un titre resplendissant. On ressent, comme le suggère le studio, que l’éditeur français a souhaité en faire « le jeu Assassin’s Creed ultime » en se montrant généreux en matière d’éléments qui participent à l’immersion, de références culturelles grâce au soutien de nombreux professionnels et historiens et d’idées apportant de la variété dans le gameplay. Il faut dire que Shadows marque un tournant dans la franchise puisqu’il s’agit du titre ayant nécessité le plus de temps de développement, soit quatre longues années. Alors oui, il faut souligner les aspects positifs sur lesquels les équipes ont voulu miser, à l’image de la base que nous n’avons pas encore évoqué. Pendant l’aventure, Naoe et Yasuke auront l’occasion, au sein même du monde ouvert, d’établir leurs quartiers généraux (leur Repaire) dans l’une des régions. À force d’explorer ou d’effectuer certains contenus annexes, ils auront la possibilité de développer ce village - une sorte de fonctionnalité inspirée des jeux de gestion - en y ajoutant des bâtiments (dont certains octroient des bonus, par exemple), en les customisant (aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur) et essayant de faire de cette zone un havre de paix et le bastion de leur combat. C’est aussi dans ce lieu que nos deux héros pourront y regrouper leurs alliés, prenant la forme d’éclaireurs, d’espions et même de soutien lors des phases d’infiltration et de combat.

Assassin’s Creed Shadows est prometteur : j’y ai joué, son monde ouvert plus vivant que jamais et ses nouveautés de gameplay m'emballent, mais...

Oui, encore une fois, il y a des éléments intéressants et réjouissants sur le papier, mais cette prise en main a également levé le voile sur de multiples défauts. On peut citer, pêle-mêle, la rigidité dans les animations de certains personnages et des PNJ ainsi que l’aspect « mécanique » de leurs comportement, les disparités de traitements dans la mise en scène - il y a parfois de gros écarts entre les cutscenes et cinématiques et les interactions que l’on retrouve lors des phases de jeu, des quêtes et des contenus annexes -, l’IA des ennemis qui accuse encore quelques aberrations et les combats - parfois sources d’animations ou de comportements absurdes - qui perdent en lisibilité dans certains environnements ou dès lors que le nombre d’ennemis s’accroît dangereusement. En ayant tout cela en tête, on ne peut que modérer notre enthousiasme sur le coup, même si les équipes sont en train de boucler les dernières retouches. Effectivement, cela s’annonce prometteur, en un sens, mais il paraît peut-être prématuré d’en parler comme d’une expérience catégoriquement excitante. Pour établir un tel verdict, ou non si nos craintes se confirment, on attendra d’en découvrir l’intégralité, plutôt que de se baser sur ce que le jeu nous a donné à voir ces derniers jours.


Nos impressions

On le sait, il y a une immense pression sur ce Assassin’s Creed Shadows. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que les équipes de Québec ont eu de la chance en bénéficiant d’un délai supplémentaire car l’essai fut concluant. Certes, cet épisode ne sera pas une révolution totale mais les modifications et les idées apportées sur cet opus nous montrent qu’il ne se base pas seulement sur la promesse d’explorer un univers attendu de pied ferme. D’ailleurs, on sent que Assassin’s Creed Shadows propose un monde ouvert à la hauteur de son cadre, mettant l’accent sur des fonctionnalités qui peuvent faire la différence. Pour un premier contact, c’est largement prometteur mais ce format de quelques heures a fait émerger quelques doutes, peut-être des faiblesses qui ne se révéleront que sur le long terme.

L'avis de la rédaction
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