Une affaire inédite a secoué le Japon : un homme a été interpellé pour avoir vendu des consoles Switch modifiées. Un précédent qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le piratage.
Un acte illégal qui attire l’attention des autorités
Au Japon, où la lutte contre le piratage est plus que stricte, une affaire a fait grand bruit. Un homme de 58 ans a été arrêté pour avoir vendu des consoles Nintendo Switch modifiées, une première dans l’histoire judiciaire du pays. Selon les informations rapportées par VideoGamesChronicle, ce dernier aurait proposé des consoles capables d'exécuter des jeux piratés. Ces modifications, appelées couramment “modding”, permettent aux utilisateurs d'accéder à des fonctionnalités non incluses par le fabricant, en contournant les protections de la console.
Les autorités japonaises ont intensifié leur surveillance sur ce type d’activité, car celle-ci nuit à l’industrie vidéoludique en facilitant l'accès de manière illégale à des jeux protégés par des droits d’auteur. Cette arrestation reflète la volonté de renforcer les mesures pour protéger les éditeurs et les développeurs contre le piratage.
The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom qui avait subi d'énormes leaks

Voir Nintendo Switch OLED sur Amazon
Des modifications lucratives, mais risquées
Le suspect aurait généré des revenus significatifs grâce à ces pratiques. Le rapport indique qu’il vendait des consoles modifiées à des prix un peu supérieurs à leur valeur classique, attirant les acheteurs à éviter de payer pour avoir les jeux. Cependant, ce commerce illégal comporte des risques majeurs. Au Japon, le contournement des mesures de protection d’une console est sévèrement puni avec des amendes élevées et des peines de prison potentielles.
Cette arrestation marque une étape importante, car elle établit un précédent judiciaire qui pourrait bien dissuader d’autres individus d’emprunter ce même chemin. Il faut aussi se rappeler que Nintendo a porté plainte envers les groupes qui tenaient l’émulateur Yuzu, site qui s’est vu fermer, suivi d’une amende de 2,4 millions de dollars pour rembourser les pertes potentielles qu'avait subies Nintendo.
Un signal fort pour l’industrie du jeu vidéo
Cette affaire s’inscrit dans un contexte global où les géants de l’industrie luttent contre le piratage. Pour Nintendo, la politique a toujours été très stricte : aucun piratage n’est toléré. Il pourrait que d'autres pays s'inspirent de cet exemple pour durcir leur législation face au flou juridique de l’émulation ou de ce genre de piratage.