Un détail caché dans Retour vers le Futur relie le film à une autre production emblématique des années 80 : Gremlins. Un clin d’œil subtil, visible à un moment précis du film, invite à une observation attentive et soulève des questions sur un possible univers partagé.

Retour vers les Gremlins

L'univers de Retour vers le Futur semble receler une infinité de détails, patiemment dissimulés par ses créateurs. Parmi cette myriade de clins d'œil, certains se révèlent particulièrement insaisissables, presque murmurés à l'oreille des spectateurs les plus attentifs. L'un d'eux, d'une discrétion remarquable, invite à une observation minutieuse de la scène se déroulant à 24 minutes et 35 secondes du premier opus.

La scène se déroule sur le parking de la promenade des deux pins, lorsque Doc présente sa DeLorean modifiée à Marty. Un arrêt sur image à ce moment précis révèle une référence que peu ont remarquée.

Doc, portant sa combinaison blanche anti-radiations, s'apprête à révéler les secrets du voyage temporel à Marty, juste après l'expérience avec Einstein. Un détail minuscule, presque invisible à l'œil nu, se cache dans sa poche gauche : un petit calepin aux couleurs orange et vert. Seul un zoom permet de révéler son motif : un Gremlins coiffé d'un seau de pop-corn.

Deux films, Un même univers ?

L'objet en lui-même ne serait pas anodin. Il appartiendrait à la gamme de produits dérivés de la franchise Gremlins, créée par Joe Dante en 1984. Un fait temporel notable pourrait être souligné : ce cahier était disponible à la vente un an avant la sortie en salle du premier volet de Retour vers le Futur. Cette coïncidence temporelle pourrait suggérer une forme de dialogue entre les deux œuvres, un écho discret entre deux productions marquantes de l'époque.

On pourrait alors s'interroger sur la nature de ce clin d'œil. S'agirait-il d'un simple placement de produit, d'une référence amicale entre deux équipes de tournage, ou d'une intention plus profonde ? L'hypothèse d'une volonté de créer un lien entre les deux univers cinématographiques ne pourrait être totalement écartée. Les deux films, bien que distincts dans leur narration, partagent une certaine atmosphère, un mélange d'aventure, de fantastique et d'humour, caractéristique des productions Amblin Entertainment, la société de production de Steven Spielberg, qui a produit les deux films.

Cette présence quasi imperceptible du Gremlins pourrait ainsi être interprétée comme un subtil hommage, une manière de tisser des liens invisibles entre deux œuvres qui ont marqué l'imaginaire des années 80. Elle pourrait également témoigner d'une certaine complicité entre les équipes, d'une conscience commune d'appartenir à une même famille cinématographique.

Maintenant que vous connaissez le timecode (24:35), à vous de vérifier cet easter-egg ! Cette référence suggère-t-elle un univers partagé entre les deux franchises ? À vous d'en juger !