Heureux propriétaire de la licence depuis son rachat de la 20th Century Fox, Disney semble avoir conquis les spectateurs avec la dernière production de cette franchise qui est la première à être produite sous le giron de la firme à la souris.
Dans l’espace, personne ne vous entendra vous faire racheter
En 2019, Disney rachetait la 20th Century Fox, un rachat qui a beaucoup inquiété tant celui-ci permettrait au conglomérat américain de renforcer davantage sa place dominante sur le milieu du cinéma. Si les fans du MCU se sont réjouis de voir Marvel Studios prendre possession des droits cinématographiques des X-Men et des 4 Fantastiques, d’autres ont déplorés la consolidation des licences en une seule et même main.
Parmi les IP récupérées par la firme à la souris, se sont trouvées les licences Alien, Predator et Alien vs Predator. Si certaines productions avaient déjà débutées sous l’ère Fox (notamment le Prey de Dan Trachtenberg), d’autres comme Alien Romulus ont été chapeautées dans la nouvelle ère du studio. Réalisé par Fede Álvarez (Evil Dead, Don’t Breathe), le long-métrage avait la lourde tâche de réaffirmer l'appétence du public pour la licence, ce après deux opus à la réception mitigée (Prometheus et Alien : Covenant).

L’horreur à domicile
Il semblerait que le pari ait été payant puisqu’Alien Romulus fit un carton au box-office l'an dernier tout en recevant de très bons retours du public. Avec 350 millions de recettes sur un budget de 80 millions, le dernier Alien a eu largement de quoi faire valider la mise en chantier d’une suite ; un nouvel opus encore loin de nous, mais qui devrait voir le retour de Fede Álvarez à la réalisation. En attendant, le film est désormais disponible à l’achat en médias physiques, et notamment dans sa version 4K Ultra HD, de quoi proposer un visionnage optimal dans ce qui reste pour l’instant comme la plus haute fidélité d’image disponible à l'achat.
Pour la suite, le cinéaste uruguayen a exprimé son intérêt pour la réalisation d’un nouvel opus de la série Alien vs Predator, la seule licence des trois à n’avoir connu aucun projet sous Disney, ce malgré sa possession d’une série animée complète et inédite. Avec les récents plans du studio américain pour la saga Predator, avec une suite à Prey et un nouvel opus intitulé Predator Badlands, il n’est pas impossible de voir le retour de cette licence au succès cinématographique mitigé mais au fort potentiel.